S t o p I G M . o r g
Droits Humains pour les Hermaphrodites aussi!
C O M U N I Q U É D E P R E S S E
En Février la France a été condamnée par le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU pour les Mutilations Génitales Intersexes. Aujourd’hui le gouvernement français doit s’expliquer devant le Comité contre la Torture. Hier le président et d’autres membres du Comité ont critiqué la délégation française et ont demandé des “mesures judiciaires”. >>> voir transcriptions
Vincent Guillot, en collaboration avec l’ONG internationale intersex StopIGM.org, a informé le Comité sur les graves violations des droits humains:
«Depuis plus de dix ans je m’engage pour que les enfants intersexes ne souffrent plus comme moi, mais les politiciens et les médecins refusent d’écouter.»
«Au sénat, le gouvernement a annoncé vouloir se concentrer sur des questions d’état-civil et d’identité de genre, questions marginales pour les enfants intersexes.»
«En France jusqu’à aujourd’hui il n’y a aucune loi qui protège les enfants intersexes des mutilations quotidiennes.» >>> voir plus
La réponse du gouvernement français sera retransmise aujourd’hui 15:00-18:00h EN DIRECT via treatybodywebcast.org. Vincent Guillot et StopIGM.org suivent l’examen de la France sur place à Genève.
Contexte: l’ONU condamne les Mutilations Génitales Intersexes
Le Comité des Droits de l’Enfant, le Comité contre la Torture et d’autres ont déjà reprimandé la France, l’Allemagne, la Suisse, le Denmark, l’Autriche et l’Irlande, et condamné les Mutilations Génitales Intersexes comme “practice préjudiciable” et “traitement inhumain”. Jusqu’à présent l’ONU a condamné les pratiques MGI 10 fois.
Actuellement le Comité contre la Torture examine la France pendant sa 57ie session.
Comme Vincent Guillot et StopIGM.org ont rapporté au Comité contre la Torture, en France aucune protection juridique ou d’un autre ordre ne protège l’intégrité physique et mentale des enfants intersexes, ni leur autonomie ni leur autodétermination, rien n’est fait non plus pour empêcher les opérations chirurgicales non consenties, inutiles médicalement, et irréversibles et les autres traitements nocifs connus sous le nom de Mutilations Génitales Intersexes.
Aujourd’hui, le Gouvernement français, bien qu’il prenne actuellement conscience de ce “sujet très récent”, refuse catégoriquement de “prendre des mesures législatives, administratives, judiciaires et autres mesures efficaces“ pour protéger les enfants intersexes. Au lieu de cela, il défend l’“expertise” des chirurgiens comme étant la plus adaptée pour “éviter” les pratiques “qui pourraient être perçues plus tard comme des mutilations insoutenables”.
Au même moment, toutes les formes de mutilations génitales intersexes demeurent largement répandues et continuent, défendues par les organismes médicaux publics : la “Haute autorité de santé (HAS)”, notamment à travers les “Recommandations de bonnes pratiques”, et payée par la Sécurité sociale.
Actuellement, tous les grands hôpitaux universitaires, ou les cliniques pédiatriques régionales (y compris, mais pas seulement les “centres de référence pour les maladies rares du développement sexuel”) emploient des médecins qui défendent, prescrivent et perpétuent les pratiques mutilantes.
Le groupe des droits humains international StopIGM.org exige l’interdiction des opérations génitales forcées sur des enfants et adolescents avec des variantes du sexe biologique et “Droits Humains pour les Hermaphrodites aussi!” Les personnes concernées doivent pouvoir décider eux-mêmes plus tard, s’il veulent des opérations ou pas, et si oui, lesquelles.
Meilleures salutations
Daniela “Nella” Truffer, Markus Bauer
Membres fondateurs de l’ONG internationale StopIGM.org
presse@zwischengeschlecht.info
http://StopIGM.org