Pour un monde libre d’aimer.
C’est avec effroi que le monde a découvert il y a quelques semaines que l’histoire était en train de se répéter. Crime contre l’humanité, rafle, torture, assassinat… nous parlons bien des camps de concentrations visant les personnes LGBT en Tchétchénie.
Face à l’indignation mondiale, qu’ont provoqués les révélations du journal d’enquête moscovite Novaya Gazeta, le gouvernement de la “République de Tchétchénie” a finalement décidé de s’exprimer et de répondre aux citoyens du monde.
C’est le porte parole du gouvernement Alvi Karimov qui déclare que ces accusations sont de la désinformation :
“Parce qu’il est impossible d’arrêter ou de réprimer des gens qui n’existent tout simplement pas dans la République”.
On soupçonnerait presque de la bêtise. Seulement Alvi Karimov va encore plus loin dans la suite de sa déclaration :
“Si de telles personnes existaient, les forces de l’ordre n’auraient pas à s’en soucier puisque les proches de ces gens-là les auraient envoyés là d’où ils ne pourraient jamais revenir.”
Et enfin, comme un coup de grâce, Madame la responsable des droits de l’homme de la République Tchétchéne, bienveillante, qui s’adresse à son peuple: “la justice sera clémente et compréhensive a l’égard des familles qui s’occuperont (sous-entendre “assassineront”?) elles même des membres LGBT de leur famille.
Face à autant de mépris et de condescendance nous ne nous taierons pas !
Notre voix ne doit pas seulement se faire entendre, elle doit résonné dans le monde entier et avoir pour écho un appui ferme et engagé de tout les gouvernements, ainsi que de leurs citoyens.ne.s, attaché.e.s aux droits humains.
Au 21è siècle, nous ne pouvons pas tolérer que de telles abominations puissent se produire sous nos yeux, sur le continent Eurasien.
Il va de soit que l’on ne peut non plus tolérer les silences, aussi meurtriers que complices. Aussi, nous attendons des autorités Suisse une déclaration ferme et que notre pays, comme vient de le faire la France, offre sans délais l’asile aux victimes qui le souhaitent.
Aussi, nous devons être présent.e.s, ce dimanche 11 juin, à la place des Nations à de 16 heures pour manifester. Notre mobilisation est primordiale.
Evénement Facebook ici
Cet événement est organisé par Think Out, Amnesty International Groupe Uni Genève avec le soutien de nombreuses associations LGBT.
Nous vousous invitons à signer la pétition d’Amnesty France.
Voir également le site NO CAMPS.