Article publié par la « La vie en queer » en 2016 et puis 2018
Pour garder une trace des propositions qui avaient été faites, je copie/colle l’article datant de 2016 ! Consultez aussi une version mise à jour en 2018 : https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif/
——–
Note : certaines idées sont les miennes, d’autres non. Beaucoup de réflexions ont notamment été menées avec l’autrim* de ce blog. *neutre d’auteur/autrice utilisé par la personne concernée
Je ne fais que des propositions, que vous êtes libres d’utiliser, sachant qu’il existe aussi probablement d’autres alternatives. A terme, c’est l’usage qui consacrera.
1. La différence entre le neutre grammatical et l’inclusif
· Le neutre grammatical sert à désigner une personne non-binaire, ce genre est exclusif aux personnes non-binaires.
· L’inclusif est une forme non-genrée qui permet de désigner une ou des personne(s) de genre(s) inconnu(s), un groupe de personnes de genres différents (la dominance du masculin prend ainsi fin), ou une personne non-binaire qui souhaite utiliser l’inclusif (pour ne pas se genrer, parce qu’elle a plusieurs genres, etc.)
Attention : le neutre grammatical n’est pas la même chose que le genre neutre ou neutrois. On peut par exemple être agenre, maverique, demi-garçon, demi-fille, bigenre, genre-fluide, etc. et utiliser le neutre grammatical pour se désigner.
Il est important de faire une distinction entre neutre et inclusif (en règle générale, si quelques mots se confondent au neutre et à l’inclusif, comme « heureuxe » par exemple, ça ne fait rien). Ainsi, dans cet article, je soulignais l’importance du mot fim. En effet, le neutre est une façon de se réapproprier le genre grammatical en se genrant, cela donne de l’existence et du pouvoir. Au contraire, certaines personnes trouveront du pouvoir dans le fait de ne pas se genrer, et l’inclusif est aussi utile pour mettre fin à la dominance du masculin et genrer quelqu’un dont on ne connaît pas le genre.
2. Quelques règles pour commencer
· En règle générale, le s ou le m marqueront le neutre (ce sont des choix principalement phonétiques pour le s, et le m rappelait la terminaison « um » du latin ; en effet, j’ai déjà vu des mots comme « amourum »).
Note : Je suis pour la simplification orthographique. Ainsi pour « content / contente », le neutre sera « contens » et se lira « contensse » (on pourra cependant écrire « confusse » pour ne pas confondre avec le masculin « confus » dans ce cas précis). En outre, « sse » est déjà une terminaison connotée féminin, donc autant changer l’orthographe. Au pluriel, contens est donc invariable (« illes sont contens »). Le « sont » marque déjà le pluriel, et de toute manière le « s » du pluriel est toujours muet ! (On pourrait très bien écrire « les chat » sans problème de sens puis que « les » marque déjà le pluriel et le « s » serait muet).
· L’inclusif se forme habituellement avec un tiret, un point (.), un point spécial (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content.e, content•e, content’e, contentE). Le désavantage de ces formes est qu’elles fonctionnent bien à l’écrit mais c’est plus compliqué à l’oral. De plus, à titre personnel, je n’aime pas non plus l’idée d’être « des bouts de mots » avec des tirets/points/apostrophes et souhaite donc l’existence de mots à part entière mais ça n’engage que moi évidemment (et plusieurs formes peuvent coexister).
Note : Pour toutes ces raisons, je vais proposer un inclusif alternatif à ces formes dans les paragraphes qui suivent.
Quand c’est possible, on peut également utiliser des contractions du féminin et du masculin(brefve, heureuxse) ou des mots valises (nouveau/nouvelle devient nouvelleau), ces derniers étant plutôt facile d’utilisation notamment à l’oral.
Note : Ces mots valises sont assez faciles d’usage et sonnent bien, mais le problème est qu’ils viennent d’un assemblage du féminin et du masculin, alors que l’inclusif est censé inclure tous les genres grammaticaux (donc le neutre aussi). Ainsi, ces mots ne vont pas dans le sens souhaité. Je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’ils soient utilisés bien sûr (et c’est évidemment l’usage qui va consacrer) mais c’est pour cela que je propose aussi une forme alternative. (D’ailleurs, iel est aussi une contraction du féminin et du masculin et c’est quand même le pronom qui va être conservé en inclusif je pense, donc les mots valises ne sont pas non plus forcément à écarter comme je disais.)
· En règle générale, pour la forme alternative de l’inclusif que je vais donc proposer, le x marquera la terminaison (il se trouve que la contraction de heureux et heureuse donnait justement heureuxe, donc autant garder la même lettre ; de plus le x se place bien en fin de mots, il est parfois considéré comme une marque de l’inconnu, et est déjà utilisé comme inclusif en espagnol :p)
· « La règle de la racine » : la particularité de l’inclusif, c’est que c’est une forme non-genrée. Donc je me suis dit qu’il serait logique de prendre la racine du mot et de retirer la terminaison genrée pour obtenir un inclusif. Ca ne marche pas dans tous les cas évidemment, mais ça peut fournir de bons tuyaux pour un paquet de mots ! Donc par exemple, on a « jardinier / jardinière » qui devient « jardini ». « Joueur / joueuse » qui devient « joueu » (pour être plus exact, la racine est plutôt « jou » avec les suffixes « eur/euse » et le suffixe de l’inclusif devient donc « eu »). Etc.
3. Entrons dans le vif du sujet
· Mot épicènes : ce sont des mots qui sont identiques à tous les genres grammaticaux. Par exemple, le mot « journaliste » est le même au masculin et au féminin. Il est donc logique qu’il soit également identique au neutre et à l’inclusif. On garde donc « journaliste » dans tous les cas.
· Mots épicènes à l’oral ayant une variation orthographique : par exemple, « ami / amie ». Je suis pour la simplification orthographique du français, et à mon sens il n’est pas nécessaire de faire une distinction à l’écrit, là où elle n’existe pas à l’oral. Je suis donc pour conserver « ami » comme épicène. Néanmoins, si vous y tenez, on peut tout de même proposer d’autres variations orthographiques : amië pour le neutre et ami’e pour l’inclusif. Idem pour les participes passés : garder maquillé pour tout les genres, ou des variantes orthographiques (maquillæ / maquilléë pour le neutre et maquillé’e pour l’inclusif).
· Les déterminants, articles et pronoms :
Les crochets indiquent la lecture phonétique (par exemple : unæ se lira un + le son « n ».)
Entre parenthèse, il s’agit de formes orthographiques alternatives (par exemple, iel peut aussi s’écrire yel).
A mon sens, deux pronoms devraient rentrer dans le dictionnaire : iel pour l’inclusif car l’usage l’a déjà consacré et ille pour le neutre. Pourquoi ille plutôt qu’un autre ? Il me semble simplement que c’est le pronom neutre que j’ai vu le plus employé (mais je peux me tromper). On le voyait pas mal dans les planches de Sophie, au début c’était le pronom de Ciel ! (Maintenant c’est iel). (Vous remarquez que je ne prêche même pas pour mon propre pronom qui est im :p)
· Mots groupés par sorte de terminaison
Note : j’ai aussi mis heureuxe et joyeuxe pour le neutre car j’ai vu pas mal de personnes les employer en tant que neutre et ces formes semblent avoir pas mal de succès ; comme je le disais précédemment, ça ne fait rien si le neutre et l’inclusif se confondent de temps en temps.
Note 2 : pour « mignonsse » j’ai mis « sse » pour ne pas confondre avec le « mignons » du masculin au pluriel, mais je ne vois pas d’inconvénient à l’écrire « mignons » sinon.
Note 3 : il est tout à fait possible que j’ai omis certaines terminaisons. Je crois néanmoins qu’on peut déduire aisément de ce tableau celles qui manquent (par exemple français / française devient françaisse au neutre et françaixe à l’inclusif. Je sais qu’on entend « franc sexe » mais tout le monde n’a peut-être pas l’esprit aussi mal tourné que toi, nan mais ! ^^) Si toutefois j’avais oublié des terminaisons dont on ne pourrait déduire le neutre et l’inclusif depuis ce tableau, laisse-moi un commentaire 🙂
Note 4 : j’ajoute eil ou eille en pronom (prononcer èye) mais je n’ai pas encore eu le temps de le rajouter dans le tableau
Note 5 : on peut imaginer une terminaison neutre ou inclusif en « an » pour les mots en « on/onne » => mignan, compagnan, … On peut même faire une variante en « un » si on veut distinguer neutre de inclusif => mignun, compagnun…
· Mots spécifiques
4. On passe à la pratique !
Exemples :
ð Masculin : c’est le fils du boulanger
ð Féminin : c’est la fille de la boulangère
ð Neutre : c’est lo fim do boulangér => les personnes dont on parle sont non-binaires
ð Inclusif : c’est li fi di boulanges => on ne sait pas le genre des personnes dont on parle ou elles sont non-binaires
ð Plusieurs genres dans la même phrase : c’est lo fim de la boulangère => la boulangère se genre au féminin et son enfant est non-binaire (je dis se genre au féminin, car certaines personnes non-binaires se genrent aussi au féminin).
Plusieurs autres exemples :
Voilà, maintenant à vous de jouer ! 😀
– UESG
… ou le chantier expérimental d’UESG
Note : certaines idées sont les miennes, d’autres non. Beaucoup de réflexions ont notamment été menées avec l’autrim* de ce blog. *neutre d’auteur/autrice utilisé par la personne concernée
Je ne fais que des propositions, que vous êtes libres d’utiliser, sachant qu’il existe aussi probablement d’autres alternatives. A terme, c’est l’usage qui consacrera.
1. La différence entre le neutre grammatical et l’inclusif
· Le neutre grammatical sert à désigner une personne non-binaire, ce genre est exclusif aux personnes non-binaires.
· L’inclusif est une forme non-genrée qui permet de désigner une ou des personne(s) de genre(s) inconnu(s), un groupe de personnes de genres différents (la dominance du masculin prend ainsi fin), ou une personne non-binaire qui souhaite utiliser l’inclusif (pour ne pas se genrer, parce qu’elle a plusieurs genres, etc.)
Attention : le neutre grammatical n’est pas la même chose que le genre neutre ou neutrois. On peut par exemple être agenre, maverique, demi-garçon, demi-fille, bigenre, genre-fluide, etc. et utiliser le neutre grammatical pour se désigner.
Il est important de faire une distinction entre neutre et inclusif (en règle générale, si quelques mots se confondent au neutre et à l’inclusif, comme « heureuxe » par exemple, ça ne fait rien). Ainsi, dans cet article, je soulignais l’importance du mot fim. En effet, le neutre est une façon de se réapproprier le genre grammatical en se genrant, cela donne de l’existence et du pouvoir. Au contraire, certaines personnes trouveront du pouvoir dans le fait de ne pas se genrer, et l’inclusif est aussi utile pour mettre fin à la dominance du masculin et genrer quelqu’un dont on ne connaît pas le genre.
2. Quelques règles pour commencer
· En règle générale, le s ou le m marqueront le neutre (ce sont des choix principalement phonétiques pour le s, et le m rappelait la terminaison « um » du latin ; en effet, j’ai déjà vu des mots comme « amourum »).
Note : Je suis pour la simplification orthographique. Ainsi pour « content / contente », le neutre sera « contens » et se lira « contensse » (on pourra cependant écrire « confusse » pour ne pas confondre avec le masculin « confus » dans ce cas précis). En outre, « sse » est déjà une terminaison connotée féminin, donc autant changer l’orthographe. Au pluriel, contens est donc invariable (« illes sont contens »). Le « sont » marque déjà le pluriel, et de toute manière le « s » du pluriel est toujours muet ! (On pourrait très bien écrire « les chat » sans problème de sens puis que « les » marque déjà le pluriel et le « s » serait muet).
· L’inclusif se forme habituellement avec un tiret, un point (.), un point spécial (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content.e, content•e, content’e, contentE). Le désavantage de ces formes est qu’elles fonctionnent bien à l’écrit mais c’est plus compliqué à l’oral. De plus, à titre personnel, je n’aime pas non plus l’idée d’être « des bouts de mots » avec des tirets/points/apostrophes et souhaite donc l’existence de mots à part entière mais ça n’engage que moi évidemment (et plusieurs formes peuvent coexister).
Note : Pour toutes ces raisons, je vais proposer un inclusif alternatif à ces formes dans les paragraphes qui suivent.
Quand c’est possible, on peut également utiliser des contractions du féminin et du masculin(brefve, heureuxse) ou des mots valises (nouveau/nouvelle devient nouvelleau), ces derniers étant plutôt facile d’utilisation notamment à l’oral.
Note : Ces mots valises sont assez faciles d’usage et sonnent bien, mais le problème est qu’ils viennent d’un assemblage du féminin et du masculin, alors que l’inclusif est censé inclure tous les genres grammaticaux (donc le neutre aussi). Ainsi, ces mots ne vont pas dans le sens souhaité. Je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’ils soient utilisés bien sûr (et c’est évidemment l’usage qui va consacrer) mais c’est pour cela que je propose aussi une forme alternative. (D’ailleurs, iel est aussi une contraction du féminin et du masculin et c’est quand même le pronom qui va être conservé en inclusif je pense, donc les mots valises ne sont pas non plus forcément à écarter comme je disais.)
· En règle générale, pour la forme alternative de l’inclusif que je vais donc proposer, le x marquera la terminaison (il se trouve que la contraction de heureux et heureuse donnait justement heureuxe, donc autant garder la même lettre ; de plus le x se place bien en fin de mots, il est parfois considéré comme une marque de l’inconnu, et est déjà utilisé comme inclusif en espagnol :p)
· « La règle de la racine » : la particularité de l’inclusif, c’est que c’est une forme non-genrée. Donc je me suis dit qu’il serait logique de prendre la racine du mot et de retirer la terminaison genrée pour obtenir un inclusif. Ca ne marche pas dans tous les cas évidemment, mais ça peut fournir de bons tuyaux pour un paquet de mots ! Donc par exemple, on a « jardinier / jardinière » qui devient « jardini ». « Joueur / joueuse » qui devient « joueu » (pour être plus exact, la racine est plutôt « jou » avec les suffixes « eur/euse » et le suffixe de l’inclusif devient donc « eu »). Etc.
3. Entrons dans le vif du sujet
· Mot épicènes : ce sont des mots qui sont identiques à tous les genres grammaticaux. Par exemple, le mot « journaliste » est le même au masculin et au féminin. Il est donc logique qu’il soit également identique au neutre et à l’inclusif. On garde donc « journaliste » dans tous les cas.
· Mots épicènes à l’oral ayant une variation orthographique : par exemple, « ami / amie ». Je suis pour la simplification orthographique du français, et à mon sens il n’est pas nécessaire de faire une distinction à l’écrit, là où elle n’existe pas à l’oral. Je suis donc pour conserver « ami » comme épicène. Néanmoins, si vous y tenez, on peut tout de même proposer d’autres variations orthographiques : amië pour le neutre et ami’e pour l’inclusif. Idem pour les participes passés : garder maquillé pour tout les genres, ou des variantes orthographiques (maquillæ / maquilléë pour le neutre et maquillé’e pour l’inclusif).
· Les déterminants, articles et pronoms :
Les crochets indiquent la lecture phonétique (par exemple : unæ se lira un + le son « n ».)
Entre parenthèse, il s’agit de formes orthographiques alternatives (par exemple, iel peut aussi s’écrire yel).
A mon sens, deux pronoms devraient rentrer dans le dictionnaire : iel pour l’inclusif car l’usage l’a déjà consacré et ille pour le neutre. Pourquoi ille plutôt qu’un autre ? Il me semble simplement que c’est le pronom neutre que j’ai vu le plus employé (mais je peux me tromper). On le voyait pas mal dans les planches de Sophie, au début c’était le pronom de Ciel ! (Maintenant c’est iel). (Vous remarquez que je ne prêche même pas pour mon propre pronom qui est im :p)
· Mots groupés par sorte de terminaison
Note : j’ai aussi mis heureuxe et joyeuxe pour le neutre car j’ai vu pas mal de personnes les employer en tant que neutre et ces formes semblent avoir pas mal de succès ; comme je le disais précédemment, ça ne fait rien si le neutre et l’inclusif se confondent de temps en temps.
Note 2 : pour « mignonsse » j’ai mis « sse » pour ne pas confondre avec le « mignons » du masculin au pluriel, mais je ne vois pas d’inconvénient à l’écrire « mignons » sinon.
Note 3 : il est tout à fait possible que j’ai omis certaines terminaisons. Je crois néanmoins qu’on peut déduire aisément de ce tableau celles qui manquent (par exemple français / française devient françaisse au neutre et françaixe à l’inclusif. Je sais qu’on entend « franc sexe » mais tout le monde n’a peut-être pas l’esprit aussi mal tourné que toi, nan mais ! ^^) Si toutefois j’avais oublié des terminaisons dont on ne pourrait déduire le neutre et l’inclusif depuis ce tableau, laisse-moi un commentaire 🙂
Note 4 : j’ajoute eil ou eille en pronom (prononcer èye) mais je n’ai pas encore eu le temps de le rajouter dans le tableau
Note 5 : on peut imaginer une terminaison neutre ou inclusif en « an » pour les mots en « on/onne » => mignan, compagnan, … On peut même faire une variante en « un » si on veut distinguer neutre de inclusif => mignun, compagnun…
· Mots spécifiques
4. On passe à la pratique !
Exemples :
ð Masculin : c’est le fils du boulanger
ð Féminin : c’est la fille de la boulangère
ð Neutre : c’est lo fim do boulangér => les personnes dont on parle sont non-binaires
ð Inclusif : c’est li fi di boulanges => on ne sait pas le genre des personnes dont on parle ou elles sont non-binaires
ð Plusieurs genres dans la même phrase : c’est lo fim de la boulangère => la boulangère se genre au féminin et son enfant est non-binaire (je dis se genre au féminin, car certaines personnes non-binaires se genrent aussi au féminin).
Plusieurs autres exemples :
Veuillez trouver l’artiche original en cliquant le lien https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/07/26/petit-dico-de-francais-neutre-inclusif-version-2016-archive/#:~:text=%C2%B7%20Le%20neutre%20grammatical%20sert%20%C3%A0,exclusif%20aux%20personnes%20non%2Dbinaires.&text=On%20peut%20par%20exemple%20%C3%AAtre,%2C%20genre%2Dfluide%2C%20etc.